90 min
2001
Pièces de théâtre
Titre : Hadhra – “ La Célébration”
Pays : Tunisie - 2001
Genre : Musical
Durée : 90mn
Couleur - Vidéo - Beta Digital
Principaux Interprètes
Abderrahmane Ben Mahmoud
Lotfi Bouchnak
Karim Chouaïb
Taoufik Doghmane
Hédi Donia
Hédi Nâat
Abderrazak Tounsi
Samir Ressaissi
Mohamed Ali Ben Jemâa
Lotfi Abbdelli
Scénario et Réalisation : Fadhel Jaziri
Prise de vues : Belgacem Jelliti - Chedly Chaouachi
Montage : Arbi Ben Ali
Son : Mohsen Matri
Décors : Fadhel Jaziri
Costumes : Fadhel Jaziri - Hédia Krit
Musique : Fadhel Jaziri
Production : Fadhel Jaziri - Tunisie Productions
Coproduction : Agence Nationale de la Promotion Audiovisuelle -Tunis / Canal Horizons - Tunis
Avec le soutien de Agence Intergouvernementale de la Francophonie / Direction du Cinéma et des Médias
GLOSSAIRE:
“ Le XXe siècle a cru que le fond archaïque, brisé, sensible du cœur humain finirait par être misérablement happé par l’insensibilité de la technique. Il n’en est rien. La vérité intérieure de l’homme reste liée aux commencements, aux fins, à la fraîcheur d’un réveil matinal et au délabrement d’un jour de cendre.”
Dhikr Prière répétitive dont le but est de se “souvenir” de Dieu, de toujours être conscient de lui.
Khalifa Héritier, successeur, représentant autorisé d’un Sheikh.
Silsila Chaîne de succession reliant un Sheikh au Prophète.
Soufi Musulman qui suit la voie ésotérique de l’Islam, en étant généralement le disciple d’un Sheikh soufi.
Tariqa Voie.
Wali Celui qui a la faveur de Dieu, qui en est proche.
Zaouia Petit bâtiment ou simple pièce destinée à la prière, dans le soufisme, locaux utilisés ou occupés par un ordre.
Bouràk Cheval ailé à tête de femme qui, selon la légende, a emporté le prophète de la Mecque à Jérusalem, lors de son Isrâà (voyage Nocturne) qui précède son Miâràj (ascension jusqu’à l’empyrée, au delà du 7e ciel).
Définitions extraites de: Le Soufisme, Mark J. Sedwick “Editions du Cerf 2001”.
Quelques Maîtres Soufis évoqués dans Hadhra
Sidi Abou Hassan Chadli Soufi d'origine andalouse, ayant vécu à Tunis et en Alexandrie, au XIIIe s ; Abou Hassan Chadli est mort à l'âge de 62 ans sur la route du pèlerinage, au lieu-dit Humaythura, dans les montagnes du désert oriental, à la hauteur d'Assouan et non loin de cap Bérénice, sur la Mer Rouge. La confrérie qui se réclame de son enseignement est encore vivante tant en Tunisie qu'en Egypte.
Sidi Mihriz Ibn Khalaf Saint patron de Tunis XIe s. Son nom dérive de la racine HRZ ("qui garde, protège"), d'où le "hirz" amulette, un des produits de la fabrique du saint dans le culte populaire et qui se réalise dans l'écrit.
Sidi Abdelkader Jilani Hymne à la gloire de Sidi Abdelkader Jilani, Saint bagdadien (1077-1166), autour de lui se sont constitués les premiers rudiments confrériques. Très vénéré dans les milieux populaires, de l’Asie Centrale au Maghreb.
Sidi Ali Azzouz Saint patron de Zaghouan, un des bourgs autour de Tunis fondés par les Morisques, derniers musulmans européens, dont une partie a été accueillie au nord de La Tunisie après leur expulsion d'Espagne en 1609.
Sidi Ben Aïssa Fondateur de la secte des Isâwa, vécut au XVIIe siècle ; son tombeau est à Meknès. Ses sectateurs, disséminés à travers tout le Maghreb, sont célèbres pour leurs séances de transe spectaculaires qui n'ignorent pas l'épreuve du sang et qui ont fasciné nombre de voyageurs, notamment Eugène Delacroix qui a peint un de leur cortège (Les convulsionnaires de Tanger). Les Isâwas peuvent être considérés comme les descendants islamiques des Bacchantes et du culte dionysiaque (voir Dodds, L'irrationnel dans la Grèce)
Sidi Bou Saïd el Béji Soufi du XIe s dont le mausolée se trouve dans la célèbre banlieue éponyme de Tunis. Saint patron des marins.